14 Activités économiques
Là encore faute de documents le thème est à peine esquissé. En effet, il n’y a rien sur les nombreux commerces et les ateliers que comptait encore le village dans les années 1950.
30 : Marché aux cerises vers 1900 Coll Sabon Noël
Suite au phylloxéra, beaucoup de vignerons pour survivre ont augmenté leurs productions de fruits. Grâce au microclimat dont bénéficie Châteauneuf-du-Pape les récoltes étaient très précoces. En 1880, à partir de début mai, se tenait un grand marché journalier de fruits. Les cerises de Châteauneuf, les premières de la région, étaient très appréciées des négociants. Ici vers 1900, tout le monde attend le signal du garde champêtre pour commencer les ventes.
32 : Marché aux cerises après 1909 Coll Sabon Noël
Le marché aux cerises est toujours aussi important et animé.
33 : Marché aux cerises après 1914 Coll Santi Frank
Le marché aux cerises est moins fourni. Est-ce pendant la grande guerre ? Le vignoble étant reconstruit la vente de cerises était-elle moins nécessaire ?
50 : Marché aux cerises Coll Sabon Noël
Marché sur la place de la bascule (Jean Moulin). Très petite récolte ? Début ou fin de saison ? Il est vrai qu’au fil des années la récolte et la vente des cerises se sont considérablement réduites. Les épouses des vignerons géraient entièrement cette activité. Qui reconnaissez-vous sur la photo ?
51 : Marché aux cerises 1957 coll Diffonty Félicien
Place de la bascule, le 24 avril 1957. Le garde champêtre vérifie que personne ne fasse de transaction avant son signal. Il est à noter la précocité de cette récolte. Des cerises en vente une semaine avant le mois de mai. Le microclimat de Châteauneuf-du-Pape n’est pas une vue de l’esprit. Qui reconnaissez-vous ?
52 : Marché aux cerises Vers 1960 Coll Sabon Noël
Sur la place de la bascule, dans les années 1960. Dans l’attente du début du marché.
53 : Marché aux cerises coll Diffonty Félicien
Au centre Mme Brunel Virginie. Et les autres ?
54 : Marché aux cerises pesée coll Diffonty Félicien
La balance est moderne. Qui sont les deux dames ?
56 : Marché aux cerise Coll Marcellin Hélène.
Sur la place de la renaissance, Marcellin-Establet Hélène est la 4ème derrière les banastes de cerises. Qui sont les trois petites filles qui semblent attendre les acheteurs ?
60 : marché aux cerises 1978 Coll Bénédetti Michel
La pesée des cerises et un sourire pour le photographe. Si le prix est trop bas le sourire risque d’être moins radieux.
Les cageots en bois ont remplacé les banastes en osier beaucoup plus grandes. Il est vrai que les récoltes sont moins abondantes dans les années 1970. Plantés dans les vignes, de nombreux cerisiers ont été arrachés pour laisser place aux tracteurs. D’autre part, la vente des cerises est de moins en moins rémunératrice. Dans les années 1980, le marché ayant cessé de se tenir au village, les producteurs ont été obligés de se rendre au marché de Sorgues. Un jour Armenier Jacqueline revenant de Sorgues avec toute sa récolte car elle avait refusé de la brader dit à son fils : « Les cerises, c’est fini. Tu peux arracher tous les cerisiers. »
1a ? ; 2) Barrot … ? ; 3) Bénédetti Michel
100 : Maréchal-ferrant Coll Dioniso Arnaldo
Les tracteurs ont remplacé les chevaux mais il y en avait encore dans les années 1970 et il restait deux ateliers de maréchal-ferrant. Ici celui d’Arène … ? mais aussi celui de Marcel Rey qui avait appartenu à M. Boivin. La forge de Marcel était un lieu de rencontre et de convivialité où de nombreux habitants aimaient s’attarder en se rendant à la poste.
Sur la photo : 1) Arène … ? ; 2) Arène … ? ; 3) Dioniso Arnaldo.
101 : Maréchal -ferrant Coll Dioniso Arnaldo
1) Arène … ? ; 2) … ? Arnaldo.
112 : Maréchal ferrand Coll Dioniso Arnaldo
Faute de chevaux le maréchal-ferrant, Dioniso Arnaldo, s’est adapté aux techniques nouvelles.
115 : Maréchal ferrand Coll Dioniso Arnaldo
« Mais où sont les chevaux d’antan ? » semble regretter l’ancien forgeron Dioniso Arnaldo
120 : Dernier mulet du village 1975 coll Diffonty Félicien :
M. Pinet Henri était l’ouvrier de Mme Arnaud.
190 : Mère Germaine Coll Sabon Noël
Publicité du restaurant gastronomique de « La mère Germaine », une des meilleures tables de France au milieu de XIXe siècle.
200 : Mère Germaine Coll Sabon Noël
Le restaurant « Belle Vue » de la Mère Germaine attirait de très nombreux touristes fortunés et motorisés. Tout était prévu pour les satisfaire : des plats délicieux pour les conducteurs, de l’essence pour leur automobile sans oublier les vins de Châteauneuf-du-Pape. Ceux du Clos des Papes, de Paul Avril, devaient se marier parfaitement avec les plats servis à « Bellevue », comme semble l’indiquer le panneau ajouté sur la carte postale.
205 : Mère Germaine 1937 Coll Sabon Noël
Le nombre de voitures, rares à cette époque, montre que la table était excellente et renommée, au niveau de la réputation du Châteauneuf-du-Pape.
210 Mère Germaine Coll Sabon Noël
220 : Mère Germaine Coll Sabon Noël
Le modèle des voitures montre que les années ont passé. Probablement fin des années 1950.
230 : Mère Germaine Coll Sabon Noël
Dans les années 1960, « La mère Germaine » tient toujours une grande table avec une cuisine raffinée et très copieuse.
240 : Mère Germaine Coll Sabon Noël
Mère Germaine dans les années 1960.
245 : Mère Germaine Coll Sabon Noël
Les voitures sont devenues plus nombreuses mais elles n’ont pas totalement éliminé les transports avec le cheval comme nous le constatons au fond de la rue du commandant Lemaître.
247 : Inauguration du restaurant Le Pistou 1968 Coll Brancorsini Yonne
Après avoir été épiciers pendant de longues années, les Brancorsini se sont lancés dans la restauration. Ils créent le restaurant le Pistou, qui se trouve toujours dans la rue Joseph Ducos. L’inauguration a eu lieu le 1er juillet 1968. Mme Brancorsini en cuisine a régalé bon nombre de castelpapaux avec sa soupe au pistou, son civet de lièvre et ses autres plats succulents et copieux. Quel plaisir après une rencontre de rugby et un apéritif prolongé de se retrouver au Pistou !
Trois des membres de la famille posent pour la photo souvenir : Richard, Yonne et Yves. Il manque Danièle et Nadine sans qui le Pistou n’aurait pas tout à fait été le Pistou et Brigitte qui a choisi une autre voie.
248 : Inauguration du restaurant Le Pistou 1968 Coll Bénédetti Michel
Lors de l’inauguration du Pistou la salle s’est avérée trop petite pour recevoir tous les amis de la famille Brancorsini qui ici ont un avant goût de la compétence de la cuisinière. .
1) Garcia Jeannot ; 2) Pétrucci Gérard ; 3) Pétrucci Jacky ; 4a ? ; 5) Bénédetti Michel ; 6) Llorca Jean-Claude ; 7) Pétrucci Viviane ; Cornand Jeannot ;
250 : Café Coll Amouroux Béatrice
Les cafés ont toujours été un lieu de sociabilité et de convivialité même si quelquefois les esprits s’échauffaient lors d’une partie de cartes ou de discussions politiques. Surtout avant ou après les municipales. Ici à la table du restaurant (lequel ?) lors du repas on ne discutera que de chasse ou de rugby.
de G à D : 1) Amouroux Paul ; 2) Mme ? ; 3) Faure Raymond ; 4) Maurel Noël
300 : Fines Roches Maçons vers 1890 Coll Sabon Noël
Une grande fête a été organisée, en 1892, pour l’inauguration du château d’Henri Constantin. Le cliché doit donc être antérieur à 1892. Le montage est de Noël Sabon grand amoureux de l’histoire du village et créateur d’une exceptionnelle collection de cartes postales, de photographies et de documents sur notre village. La plupart sont annotés d’informations inédites qu’il possédait.
301 : Fines Roches Maçons vers 1890 Coll Sabon Noël
Emile Royer qui est sur l’échelle, a participé avec d’autres maçons du village à la construction du château des Fines Roches à la fin des années 1880. C’est probablement son fils Albert qui est l’auteur de la photo. En effet Albert Royer, vigneron et négociant en vins, avait créé un atelier de photographie à Châteauneuf-du-Pape.
400 : Le Postier Coll Mestre Jean Pierre
Ce postier était en activité à la fin du XIXe siècle. Le document provient des photos de virginie BRUNEL et a été récolté par Mestre Jean-Pierre. Il s’agit du grand père maternel de Virginie, qui était effectivement postier et qui amenait les lettres d'orange tous les jours!
Il s'appelait AUBERT Fortuné.
402 : Passage de l’autobus Coll Frégoni Annie
Les voitures sont beaucoup moins rares, mais beaucoup d’habitants n’en possèdent pas. Les autobus sont indispensables pour se déplacer et les passagers plus nombreux qu’aujourd’hui.
Au centre Frégoni … ? , cordonnier.